Merci à Françoise Guérin !

Edit du 5 juillet :

Les jolis mots de Françoise Guérin à propos de mon recueil sur Instagram (grande fierté!) d’être si bien lu !!

Attention ! Pépite !
Il existe des recueils de nouvelles qui vous tombent des mains tant ils sont fades et entrelardés de clichés. La nouvelle n'est pas, loin sans faut, le lieu de la facilité.
Et puis, il y a la Chambre des somnambules. Neuf textes étourdissants de finesse qui racontent l'impossibilité de la perte. Dans ses nouvelles, Mehdi Ikaddaren esquisse la topologie du manque, traquant avec obstination ce que le traumatisme de la perte creuse en chacun. Les pertes, nos vies en sont jalonnées. Certaines passent inaperçues, d'autres orientent à jamais notre existence du côté d'une attente sourde, d'une commémoration qui n'en finit pas, du ravage qui se transmet sur plusieurs générations. Avec une poésie rare, l'auteur nous invite à l'endroit de l'attente, du désir piétiné et de l'espoir qui survit. Chaque nouvelle de ce recueil est un univers en soi, bruissant d'une vie qui insiste et persiste dans ces petits détails énoncés avec grâce. C'est à la fois délicat et puissant. Une belle découverte. Je recommande vivement cette lecture !


Françoise Guérin
romancière, nouvelliste, scénariste

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